Alors que le groupe vient d'annoncer avoir enfin terminé l'enregistrement de son troisième album, One Shot Not vous propose de revivre le passage des loufoques Anglais dans l'émission à l'occasion de la sortie de Konk.
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Dans la famille des groupes anglo-saxons à particule, voici 'The Kooks'. Particularité de ces 'Loufoques ' à peine majeurs ? Les natifs de Brighton tiennent leur nom de la chanson de David Bowie 'Hunky Dory ' et s'évertuent à faire bouger nos popotins à grands coups de pop anglaise datée années 1990, quelque part entre Oasis, Blur et Supergrass. A l'époque de la fac, Luke, Paul, Hugh et Max font leurs gammes dans une école de musique où ils côtoient notamment Lily Allen et Katie Melua avant de se frotter à une reprise de 'Reptilia' des Strokes. Initiative remarquée qui les conduit tout naturellement à éprouver leur talent de songwriting en signant un premier single en 2005, 'Eddie's Gun'. L'énergie pop des quatre chevelus enchante le public des salles britanniques.
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En 2006 , ils sortent leur premier album, Inside In Inside Out. L'album est une réussite commerciale avec plus d'un million exemplaires vendus au Royaume-Uni, et le groupe embraye sur une tournée mondiale. Les pop-songs affûtées, rondes et impeccables du groupe, apportèrent à la scène britannique le lot d’insouciance et de fraîcheur qu’elle n’avait pas reçu depuis les premiers albums de Blur et Supergrass. En plus, c’est à la personnalité de leur fortiche auteur, le leader Luke Pritchard, qu’il appartient aujourd'hui de dynamiser cette génération de jeunes songwriters anglais qui, de Kate Nash à Adele, de Lily Allen à Jamie T., pourraient bien assurer la relève des maîtres britpop d’hier, et se faire les héros de demain.
Ne reste aux Kooks plus qu’à affronter l’épreuve éliminatoire du second album : Konk, disque baptisé d’après le nom du studio londonien mythique des Kinks où il a été enregistré, entre vieilles machines vintage et dispositifs modernes. D’ailleurs, c’est un peu ce que fait le groupe aujourd’hui : faire du neuf avec du vieux, continuer d’écrire gentiment, sans la transformer, la longue histoire de la pop-music. Or si la saga est ici prévisible, elle est aussi radieuse, magnifiée par le talent de Tony Hoffer, producteur de Los Angeles à qui l’on doit certains rayons de soleil de Phoenix ou Supergrass. Et là où l’on aurait pu craindre un sinistre revirement technique, une production bodybuildée à l’américaine, Konk apparaît au final sympathique et léger, printanier à souhait, classique mais diablement efficace.
Lien : http://liveweb.arte.tv/fr/video/One_Shot_Not_Remix___The_Kooks/